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WTCR Macao (17-18 novembre) Denis Dupont: «Profiter de chaque tour»

15/11/2018
RACB NATIONAL TEAM


Le 8e et dernier rendez-vous du championnat FIA WTCR a lieu ce week-end sur le redoutable circuit de Macao. Une piste que Denis Dupont entend aborder avec humilité et détermination au volant de l’Audi RS 3 LMS aux couleurs du RACB National Team.
C’est presque le clap de fin pour le FIA WTCR 2018. Mais avant de lancer le générique de cette série très disputée, il reste un épisode à tourner dans un décor qui fait autant rêver que frissonner.
«C’est sûr qu’on termine la saison par un gros morceau», raconte Denis Dupont. «Comme tout passionné de sports mécaniques, Macao me fascine depuis la plus tendre enfance. Mais je suis bien conscient que c’est aussi une piste terriblement exigeante qui ne pardonne pas la plus petite erreur.»
Bien sûr, notre compatriote a préparé cet ultime rendez-vous avec minutie.
«Plus que jamais, je me suis appliqué sur le simulateur de l’équipe Comtoyou. J’ai aligné des tours et des tours pour mémoriser le circuit. Je confirme que les 6,120 km du tracé ne sont pas simples à maîtriser. A certains moments, on est confronté à des virages serrés qui réclament beaucoup de traction. A d’autres, on enchaîne de longues courbes où il est indispensable de compter sur une voiture stable. Je suis aussi conscient que ce simulateur, tout aussi réaliste qu’il soit, ne donne qu’une vision partielle des difficultés auxquelles nous serons confrontés. J’imagine que le revêtement est bien plus bosselé que dans le jeu et que l’asphalte urbain suinte des rejets d’hydrocarbures. Bref, le circuit sera sans doute glissant en début de meeting mais son grip s’améliorera au fil des tours.»
Dans ce contexte, le membre du RACB National Team se fixe des objectifs précis:
«Cette piste étant longue, le nombre de tours sera limité. Par conséquent, je veux m’appliquer à profiter de chaque révolution pour emmagasiner de l’expérience. En course, je donnerai le meilleur de moi-même, comme d’habitude, mais je suis bien conscient qu’à Macao, on n’est pas toujours maître de son destin.»