RACB NATIONAL TEAM

Pour leur 2e participation à une épreuve mondiale, Tom Rensonnet et Loïc Dumont ont signé une prestation remarquable. Au volant de la Ford Fiesta Rally3 aux couleurs du RACB National Team, l’équipage a décroché la 2e place en Junior WRC tout en améliorant, régulièrement, ses chronos en spéciale.

Après la neige suédoise, Tom Rensonnet et Loïc Dumont ont goûté au macadam croate le week-end dernier. Une belle 21e place au classement général et une remarquable 2e position en JWRC ont clôturé leur prestation.

«Je suis heureux mais éreinté», avouait le pilote au terme de la course. «C’était un rallye terriblement éprouvant. On se levait aux aurores, on s’endormait tard. L’épreuve comptait de longues liaisons mais, surtout, les spéciales étaient particulièrement délicates à appréhender avec un changement constant de grip, des routes très polluées et des virages souvent négociés à haute vitesse.Une chose est sûre: ce rallye de Croatie ne ressemble en rien aux épreuves belges. Fort heureusement, j’ai eu le privilège d’aborder l’épreuve dans un bon contexte. Voici trois semaines, nous avons disputé le Quattro River Rally Karlovac, une petite épreuve qui reprenait, en partie, l’itinéraire de la manche mondiale. De quoi se faire une idée plus précise de ce qui nous attendait ces derniers jours. En course, nous avons bénéficié des conseils d’Alexandre Bengué, l’ouvreur de Thierry Neuville avec qui nous avions bien préparé le Quattro Rally.»

Sur le plan chronométrique, Tom Rensonnet dresse un bilan positif:
«J’ai le sentiment d’avoir beaucoup appris tout au long du week-end. Lors du 2e passage de plusieurs spéciales, j’améliorais souvent d’une seconde au kilomètre alors que les routes étaient plus sales et de nombreux virages tapissés de graviers.»

Et puis, il y a le résultat final: cette 2e place en JWRC.
«Il serait de mauvais goût de ne pas l’apprécier», analysait Tom à l’arrivée. «Mais je ne peux m’empêcher d’être un peu déçu. Quand le leader a été contraint à l’abandon, nous n’avons pas pu en profiter pour prendre la tête de la catégorie. En effet, c’est à ce moment précis que le moteur de notre Fiesta a montré des signes de fatigue. Dès cet instant, il devenait impossible de défendre la première position. C’est la course ! Le plus important, c’est qu’on n’ait pas commis d’erreur sur ce terrain truffé de pièges et que Loïc et moi, avons le sentiment d’avoir appris beaucoup de choses. Le rêve se poursuit mais c’est un rêve utile. »