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TOM RENSONNET: «DES CONDITIONS DANTESQUES POUR UNE PREMIÈRE SUR LA TERRE»

06/06/2023
RACB NATIONAL TEAM


Tom Rensonnet et Loïc Dumont se souviendront longtemps de leur baptême sur la terre sarde. Habituellement baigné d’un soleil généreux, le parcours a subi les grosses intempéries que connaît l’Italie en ce moment. Ce qui a rendu la tâche des membres du RACB National Team plus compliquée encore mais a offert également une saveur particulière à leur 5e position finale en Junior WRC.


Inlassablement, Tom Rensonnet et Loïc Dumont poursuivent leur apprentissage des rallyes mondiaux. Cette fois, c’est sur la terre aride de Sardaigne qu’ils avaient rendez-vous avec leurs rivaux engagés en Ford Fiesta Rally3 dans le championnat Junior WRC.


Mais en guise de baptême du feu, c’est à des pluies torrentielles que nos compatriotes ont été confrontés l’essentiel du temps. «Au diable l’image classique des chemins de terre extrêmement poussiéreux », souriait Tom à l’arrivée. «Nous avons été copieusement arrosés durant une bonne partie du rallye. Avec les conséquences que cela a impliqué. »

 

Par exemple, les ornières creusées par les voitures de la catégorie Rally1 étaient bien plus hautes que d’habitude. Ce qui a entraîné une épidémie de pneus déjantés sur les Ford Fiesta Rally3. «Nous avons changé une première roue dans la spéciale de 49 km le vendredi», rappelle Tom. «Lors du 2e passage, l’extincteur connecté dans l’habitacle s’est déclenché dans le même secteur. Et quelques kilomètres plus loin, nous avons à nouveau subi une double crevaison. Désormais, nous sommes surentraînés aux changements de roue en spéciale ! »


Samedi, alors que le déluge s’abattait sur la région d’Olbia, les jeunes Belges ont été surpris par une marre de boue. «La visibilité était pratiquement nulle et l’adhérence plus que précaire même en ligne droite», souligne Tom. Dans un chemin de terre en descente, il était impossible de contrôler la voiture, même à basse vitesse. J’étais sur le 2e rapport quand elle m’a échappé. Elle est partie en luge vers un fossé. L’abandon était inévitable.»


Fort heureusement, les dégâts étaient ‘cosmétiques’ et l’équipage belge a pu repartir en Super Rally dimanche. «Cette fois, nous n’avons plus connu le moindre pépin mais les organisateurs ont eu mille fois raison d’annuler la dernière spéciale pour nous. Le terrain aurait été vraiment impraticable.» A l’heure de l’analyse, le pilote du RACB National Team pose les mots justes: «J’ai remarqué que dans certains tronçons, je me trouvais à moins d’une seconde au kilomètre de Creighton, la référence. Dans d’autres, c’était plus laborieux. Il ressort que je suis moins à l’aise dans les secteurs plus techniques, moins rapides. C’est sur ces portions de route que je vais désormais m’appliquer. »


(communiqué de presse)