Malgré un début de course délicat (tonneau à basse vitesse dans la 1ère spéciale), le bilan de Tom Rensonnet et Loïc Dumont est positif dans ce rallye d’Estonie dont ils découvraient le parcours très exigeant. La Ford Fiesta aux couleurs du RACB National Team a décroché une encourageante 6e place en Junior WRC en améliorant ses performances tout au long du week-end. Derrière le travail acharné de nos compatriotes, un homme : Alex Bengué.
«Je confirme: le parcours du rallye d’Estonie est vraiment spécifique», analysait Tom Rensonnet au terme de sa 4e participation à une manche mondiale, la 2e sur des chemins de terre. «Placer la voiture en glissade à 150 km/h entre des arbres, ce n’est pas naturel pour un jeune rallyman belge dont la maigre expérience s’est bâtie sur les routes bitumineuses du Plat Pays. Mais quel régal de remarquer qu’on progresse, que le pilotage se libère et qu’au fil du temps, on s’améliore.»
Pour Tom Rensonnet, l’explication à cette progression est double: «Avec Loïc, mon copilote, nous tentons de mettre toutes les chances de notre côté pour donner le meilleur de nous mêmes. Mais cela ne suffit pas ! Grâce au RACB National Team, nous pouvons compter sur un coach très expérimenté : Alex Bengué !»
Alex Bengué, en effet, est un pilote français qui a étoffé son expérience auprès de plusieurs constructeurs automobiles impliqués en rallye. «Son rôle est très précieux», poursuit Tom. «Avant le départ de la manche estonienne, nous avons eu droit à un débriefing sur la Sardaigne puis à un briefing sur l’Estonie. Après les reconnaissances, il a visionné les caméras embarquées avec nous et ne s’est pas privé de nous donner des conseils sur certaines notes. Il évoque des manques de précisions, parle de ce qu’il faut changer mais n’hésite jamais à nous féliciter quand il estime notre approche judicieuse.»
Alex Bengué est aussi un homme de terrain…
«Il vient nous voir en spéciale et immortalise nos passages avec une caméra. Comme il filme aussi les concurrents les plus rapides, il nous fait part de ses commentaires sur les trajectoires des uns et des autres. Comme Alex sait que mon expérience est limitée, il n’est pas trop exigeant. Mais je sens chez lui une réelle satisfaction de voir notre volonté de progresser.»
Ce qui fut précisément le cas ce week-end…
«Après notre ‘roulade’ à basse vitesse dans le premier tronçon qui nous a coûté 4 minutes sans abîmer la mécanique de notre Ford Fiesta, on a vite repris confiance», confirme Tom Rensonnet. «Grâce aux conseils prodigués par Alex (Bengué, Ndlr) tout au long du week-end, j’ai pu m’améliorer. Bien sûr, il n’était pas question de rivaliser avec les pilotes qui se battaient au dixième de seconde pour la 1ère place. Par contre, j’ai observé les chronos de Diego Dominguez, un rallyman expérimenté. Au début, nous lui concédions environ 1,8 sec au kilomètre. Dimanche, l’écart oscillait entre 1 et 1,5 sec. C’est encourageant.» Ce qui l’est aussi, c’est que le rallye continue de fasciner, de passionner.
En Estonie, notamment…
«Tout au long du week-end, Loïc et moi avons été impressionnés par la ferveur du public estonien. Dans les liaisons, des dizaines de milliers de drapeaux nationaux étaient brandis. Les gens levaient les bras avec la même ferveur que dans une étape de montagne au Tour de France. C’était tout simplement magique.»
(communiqué de presse)