Si Frédéric Miclotte avait l’honneur d’ouvrir la route à l’occasion de cette 50e édition du TAC Rally, il ne pouvait guère en profiter. Après quelques kilomètres seulement, le pilote Skoda se faisait surprendre : « J’ai plongé un peu trop tôt à la corde. La roue avant s’est calée contre le rebord du tarmac et je suis parti en tête-à-queue, terminant dans le fossé. La roue était brisée et une réparation de fortune s’est avérée insuffisante pour disputer encore trois spéciales avant de rallier l’assistance. »
Tim Van Parijs démarrait très fort avec un 3e temps, devançant Cédric Cherain, le champion en titre. Si Tim Van Parijs allait devoir malgré tout céder face à Cherain, il résistait parfaitement à Patrick Snijers, qui terminait la première boucle à la deuxième place du classement de la Master Cup. Mais le septuple Champion de Belgique devait hélas ensuite renoncer avec sa Porsche : « Le boîtier de direction est cassé. Nous avons déjà fait plusieurs spéciales avec du jeu au niveau du train avant. C’est trop dangereux de continuer ainsi. »
Devant, Tim Van Parijs continuait à signer d’excellents chronos, ce qui lui permettait de s’offrir une inespérée cinquième place finale : « À mon âge, c’est un excellent résultat. Cela faisait des mois que je n’avais plus piloté cette Porsche, mais ça ne s’oublie pas. Le feeling était très bon. Je m’étais dit que j’allais voir durant deux spéciales dans quelle mesure je pouvais jouer le classement. Si cela n’avait pas été le cas, j’aurais roulé pour le show. Nous avons été étonnamment compétitifs. Je ne m’attendais pas à être aussi rapide. »
Si Bert Coene se dirigeait vers la deuxième place en Master Cup avec sa Ford, il se faisait surprendre dans la dernière spéciale. Philip Lommers voyait aussi cette deuxième place lui échapper en raison d’un mauvais choix de pneus en dernière boucle. Le premier accessit revenait ainsi à Franky Boulat, également vainqueur de la MATS Performance M-Cup. Pourtant, pour Franky, la course avait mal démarré : « En première boucle, j’avais fait un mauvais choix de pneus. Avec des gommes trop tendres, je ne trouvais pas le grip, l’asphalte étant plus chaud que prévu. »
Paul Lietaer, brillant vainqueur en Historic, offrait une nouvelle démonstration de maîtrise tout en terminant troisième du classement de la Master Cup : « Je me suis bien amusé aujourd’hui. En Historic, je n’avais pas de concurrence, mais j’ai trouvé mes camarades de jeu du côté des BMW. Mais évidemment, avec 270 chevaux, mon Escort ne peut pas vraiment rivaliser avec les 400 chevaux des M3. »
Jochen Claerhout s’offrait une belle quatrième place, devant Henri Schmelcher, heureux de retrouver des routes sèches avec sa Porsche. Sascha Oosterlinck concluait l’épreuve au 6e rang, devant Chris Dobbelaere, lauréat en Histo Cup, Patrick Van de Putte et Dany Claesen.
(communiqué de presse)