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Belcar Historic Cup – Historic GP Zolder : Deux belles courses et un dénouement inattendu

23/07/2024
CIRCUIT


45 teams de la Belcar Historic Cup ont planté leurs tréteaux dans le paddock du Circuit de Zolder à l’occasion du Zolder Historic Grand Prix, prêts à en découdre lors des cinquième et sixième manches du championnat. Et ce sont deux belles courses qui ont été proposées au public, en dépit du fait que certains protagonistes ont été contraints de quitter l’arène bien trop tôt, tandis que la Course 2 s’est achevée en mode mineur, avec deux pénalités qui ont lourdement touché les pilotes concernés.

La BMW 635 CSi de Juri Vannieuwenborgh, la BMW M1 VR Racing by Qvick Motors et l’Audi 80 Quattro STW du leader de la Plateforme 4, François Bouillon, étaient déjà de retour dans les camions transporteurs avant même la fin de la première journée, en raison de soucis techniques. La nouvelle Porsche 911 de Jan Van Elderen n’était de son côté pas encore au point. Luc Brackaerts était une fois encore le plus rapide avec sa Corvette C4, signant le meilleur chrono des qualifications, une seconde plus vite que les frères Wim (Capri RS3100) et Tim (BMW E36) Kuijl. Les Porsche de Moortgat et Bruynoghe apparaissaient aux 4ème et 5ème places, devant la BMW de Thaens/Theunissen et la Mercedes de Samuel Verheggen. Dieter Kuijl décrochait la pole dans la Plateforme 1 avec sa Ford Capri.

Course 1: Cinq à la suite pour Branckaerts
Il faisait caniculaire samedi lors de la première course du week-end. Et Luc Branckaerts a mené les débats du départ à l’arrivée, imposant pour la cinquième fois consécutive sa Corvette C4 ZR1. Wim Kuijl parvenait à rester longtemps dans son sillage, mais un bris de boîte de vitesses l’empêchait d’être à l’arrivée. Son frère Tim héritait dès lors de la deuxième place et remportait la Plateforme 4 devant un rapide Ben Thaens, au volant de sa BMW E36 2.5, et Dirk Van Rompuy (BMW STW). Luc Moortgat se classait au troisième rang général après un beau duel contre Bruynoghe. Verheggen était cinquième avec la Mercedes 190, prenant le meilleur sur Dieter Kuijl pour l’emporter en Plateforme 1. 

Issue étrange pour la Course 2, avec Tim Kuijl vainqueur moral
La grille de départ de la deuxième course, programmée dimanche, correspondait au classement de la joute de samedi. Luc Branckaerts s’élançait donc une nouvelle fois depuis la pole position, flanqué de Tim Kuijl, tandis que les Porsche de Moortgat et Bruynoghe se partageaient la deuxième ligne, devant la Mercedes de Samuel Verheggen, la BMW de Bart Theunissen, la Porsche 964 d’Eric Nulens, l’invité Georgios Katsikis sur son Opel Kadett C, Dieter Kuijl avec sa Ford Capri, Erik Qvick (BMW STW), la Mazda RX-3 de Gust Van Haelst, etc.  

La Corvette était une nouvelle fois la plus prompte au moment de l’envol, mais Tim Kuijl restait dans son sillage. Bruynoghe était troisième devant Verheggen, Katsikis, Dieter Kuijl, Erik Qvick et Luc Moortgat, qui avait loupé son départ. Wim Kuijl était contraint d’entamer une gigantesque remontée depuis le fond du classement, mais le leader de la Plateforme 2 échouait dans le bac à gravier. Ce qui entraînait une neutralisation via Safety Car. Le bolide américain restait ensuite aux commandes devant Tim Kuijl, Erik Qvick, Erik Bruynoghe, Georgios Katsikis, Dieter Kuijl, Luc Moortgat, Samuel Verheggen, etc. 

Tim Kuijl était en mesure de prendre le meilleur sur la Corvette, mais à quatre minutes de la fin du temps réglementaire, une deuxième neutralisation laissait la Safety Car en piste jusqu’à l’arrivée. Tim Kuijl franchissait donc la ligne d’arrivée en vainqueur devant Branckaerts, Qvick et les Porsche de Bruynoghe et Moortgat, respectivement lauréates dans les Plateformes 2 et 3. La Mercedes de Samuel Verheggen se classait solide cinquième devant la Ford Capri de Dieter Kuijl, qui s’imposait de nouveau dans la Plateforme 1 FIA.

La joie de Tim Kuijl était de courte durée, car la direction de course lui apprenait qu’il avait, en compagnie de Luc Branckaerts, négligé un drapeau jaune lors d’une neutralisation de la course via Safety Car. Les deux pilotes héritaient d’une pénalité de 30 secondes, de quoi les renvoyer aux huitième et dixième places du classement général. Tim Kuijl était particulièrement abattu, car il n’avait pas vu le drapeau jaune, étant occupé à éviter un concurrent doublé qui avait changé de trajectoire.

Ce qui signifie qu’Erik Qvick (BMW STW) héritait de la victoire absolue, remportant dans le même temps la Plateforme 4. Erik Bruynoghe était solide deuxième et s’imposait dans la Plateforme 2, précédant Luc Moortgat, qui se voyait remettre le trophée du vainqueur de la Plateforme 3. Samuel Verheggen se fendait une nouvelle fois d’une solide course, prenant la quatrième place absolue devant son beau-père Dieter Kuijl, dont la Ford Capri était revenue de nulle part pour s’imposer dans la Plateforme 1 FIA. 

Au classement du championnat, Dieter Kuijl confirme sa place de leader dans la Plateforme 1 FIA, tandis que dans la Plateforme 2, la Mazda RX-3 de Gust Van Haelst déloge Wim Kuijl de la première place. Dans la Plateforme 3, Luc Branckaerts conserve les devant, précédant Luc Moortgat, tandis que dans la Plateforme 4, le leader François Bouillon (Audi) enregistre un score vierge, de quoi le renvoyer en cinquième position, tandis que Tim Kuijl prend les devants, précédant Van Rompuy/Qvick, ex-aequo avec Thaens/Theunissen.

 

 

(communiqué de presse)